Le m[A]g - Bakileaks n°11

[b]Yodavy[/b] a écrit:
Nous voilà donc dans l’avion, direction le pays de la contrefaçon. A voir la gueule de certains de nos joueurs, on se demande parfois si eux aussi n’ont pas été monté sur des chaines low cost de Shangaï. On comprend mieux la raison de la ptite bite de Couzinet, et son amour de la soumission avec ses yeux bridés. Y’a pas qu’à Saint Etienne qu’il y a eu des faux passeport semble-t-il. Le Luxembourg a du pouvoir faire son œuvre aussi au passage. Sacré tocard !
Bref, tout ca pour dire qu’on se retrouve dans le vieux coucou d’acier en haute altitude.
Le voyage fut long, très long, surtout pour certains. Runningman se souvient de la première demi-heure et des 17 premières vodka-pastis ingurgitée. La 18e lui fut fatale. Et fut fatale aussi à tous les éléments sanitaires de l’engin. Pourtant, y’avait pas d’huitres dans ses cocktails, on ne cherchera pas les origines des morceaux qui restaient. Le sourire niais et satisfait de Coutand, lançant des clins d’oeil insistants au membre opportuniste du staff à l’accent de merde, pourrait nous faire naître une hypothèse, mais en raison des petites filles qui pourraient être sur les genoux de leurs pères à la lecture de ce papier (y’a une version ch’ti à cette scène aussi, mais pour les mêmes raisons, je ne pourrais la développer…), je m’interdis de la décrire plus précisément.
N’empeche que le petit protégé d’Erreip, criait à qui voulait l’entendre qu’il avait les couilles sacrément légères…

Un peu plus loin, schlib, dans le coin confessionnal aménagé par les soins de la prod’ dans le fond de l’appareil, nous fournissait un poignant témoignage. Morceaux choisis :
« Vous savez, ici, j’me sens pas bien. Y’a que des beaux mecs, et ils me traitent tous de danseuse, ce dont je me réjouis, car c est le secteur que j’adore, les ptites tarlouze despi qui galopent le long de la ligne. Mais y’en a pas un pour me cartoucher. J’vais quand même pas me réduire à me taper la sœur de Mandelo quand même, j’ai encore un peu d’amour propre ! »

Oui, on n’est bien d’accord, tout le monde s’en branle, mais c’est ca la magie du confessionnal. On s’en branle, mais on s’en branle de s’en branler, parce que c’est bien quand même !

Dans le reste de l’appareil, on voit des groupes se détacher. Ici les défenseurs en pleine partie de chante-sloubi, là-bas les milieux, chemises ouvertes, chaines en or qui brillent, jouer leur future prime de match au poker Ouzbek (comprenant pas les règles du poker, ils font une bataille, mais pour éviter la lose, nomment ca autrement.)
Plus loin, les attaquants font une partie de flo84 (la version HT du bien connu jeu du trou du cul, que toute personne ayant manipulé un jour des cartes a su apprécier…). Et toujours le même joueur à se retrouver inlassablement « trouduc » à chaque partie, le pauvre Millot, dont le manager bouchito s’insurge face à ce qui, comme une évidence, ressemble à un complot organisé par les hautes sphères médiatico-politico-staffières, et s’associe à un professeur émérite de la DTN pour se plaindre de cette infâmie !
Baki, face à se simulacre, détache un instant ses yeux chargés comme une kalash de Davyoda, assis à coté de lui, et qui perds 10cm par minute, en s’enfoncant de honte dans son siège, pour se retourner vers la scène, et se foutre à son tour de la gueule du pauvre Millot désoeuvré. Nul doute, qu’il fera la carpe, quand un peu plus tard, nous auront ptet besoin des services du flo84 du voyage, ‘fin du trouduc affiché du voyage. Bref, vous aurez compris.

Les heures passent, et à chaque aller retour dans les allées, la sœur de Mandelo marche de plus en plus en cowboy, dégageant une douce odeur, que l’on ne sent que lorsqu’on roule sur l’autoroute avec le frein à main pendant quelques kilomètres, ou lors d’un freinage d’urgence d’un TGV. Elle croise Runningman, lui fait un clin d’œil, même pas repoussée par le filet de bave « solide » collée au menton Bogdanovien du marseillais (de merde (oué, pléonasme, mais on sait jamais)).
« Tu me payes un verre, bogoss ?
- Oh Cagole ! On craint dégun nous. On va se séguer sur les chintoks, on va leur souiller leurs mères, leurs pères les reconnaitront plus après qu’on leur aura fumé la gueule à ses batards. Mais moi vivant, jamais tu me piqueras la moindre goutte de doux brevage, salope ! Oh, le grouillot là, sers moi la ptite sœur. Et j’prends la part de la ptite dame aussi. Et tu mes les mets serrées, hein ! Pas du cocktail de lopette ! »
Et il se réécroule, le front sur le bar, la sœur de Mandelo, seule, décidant de se diriger vers la cabine de pilotage.

Quelques minutes après l’entrée de celle-ci, l’avion fait une embardée, part en zigzag, vrille totalement dans tous les sens.
Lobet se fait dessus, Cuzi prie les dieux italiens de sa jeunesse, Fam envoie ses dernières pensées à son ami Oncle Bens, et Baki se morfond, dégouté de devoir mourir au milieu d’un troupeau d’abrutis…
Dans la manœuvre affolée de l’appareil, on manque de peu de percuter un avion thaïlandais. (On le sait, car l’avion avait un sein sur chaque aile, et une bite pour faire office de train d’atterrissage). Ces abrutis balisaient une zone au dessus de l’eau. Mais ils cherchent quoi au milieu de nulle part ces golmons ? Le monstre du japan ness ? Canard WC ? ben Laden ? Ca va deux secondes les touristes comme ca à chercher des trucs je ne sais où. Les mecs, ils connaissent même pas google earth. Tain, sont au taquet niveau technologie les bridés, mais ils sont quand même pas très dégourdis. Parait qu’ils ont demandé à Lindsay Lohan d’être consultante spéciale dans leur recherche de chépakoi… Tristesse. M’enfin bon, on sait pas pourquoi, et on s’en cogne ! C’est au-delà du périph de toute facon, donc c’est pas intéressant.

Bref, l’appareil finit par se restabiliser et à reprendre sa marche. Direction le pays du soleil levant. Et forcément, on arrive en fin de journée face à un coucher de soleil. Il a bon dos le soleil levant. Même lui il se fout de notre gueule à notre arrivée.
(A noter que le soleil n’en a que le nom. Il s’agit en fait d’une pastille en papier avec écrit Playschool, et dont une centaine d’enfants sont payés pour le déplacé en l’air, pour faire croire que. Saloperie de contrefacon. Même le soleil quoi ! )

Apaisés, tout le monde retourne à ses occupations. Ikilab se dessine un Zlatan sur le bras, Didier, dont on avait oublié la présence, reste inerte depuis le début du périple. Sa camisole de force et son masque emprunté à Hannibal Lecter, ne facilitant pas les échanges, on en conviendra…

Dans son coin, Girardin, déjà dans son match, reste concentré et se refait les plans concoctés par le staff, avec les mouvements préférés des buteurs adverses. Nul doute que cela pourrait être décisif pour quelques arrêts déterminants…

Et enfin, Massart, avachi dans son fauteuil fatigué avant d’être levé, se contente de revoir un replay du dernier épisode des « feux de l’HTnonymous… ». Les yeux pétillants devant les affres de ses vedettes. Eremanth faisant la cour dans l’ombre à Castor. Mais Castor vivant déjà un amour caché pour les trolls et ne supportant que sa propre personne (et ses trolls), ne voit pas les yeux doux de l'autre bretons, les yeux larmoyants sous son chapeau d'con (la chanson dit rond mais mon hypothèse semble meilleure). Davidatorus dansant sournoisement sur du Elmer food beat en compagnie de Yokyok, Kouzin jouant avec son perroquet et son crochet de pirate…

Mais ceci est une autre histoire.


A vot' bon coeur