Le m[A]g - Bakileaks n°6

Eremanth a écrit:Faut qu'j'vous raconte un truc. Mettez-vous dans l'ambiance :

à écouter en lisant:

Faubourgs de Naples, la nuit du 15 février. Ruelle mal éclairée. Chien qui hurle à la mort, toussa.

Ça caille. Je monte quatre-à-quatre les marches extérieures d'un petit immeuble banal, les mains recroquevillées au fond de mes poches. La porte s'ouvre sans que j'aie à frapper. Une soubrette à poil ou presque me fait un sourire affable et une courbette d'usage. Elle est bonne, et en plus elle est bonne.

"Monsieur vous attend. Je vous en prie, entrez. Laissez-moi vous débarrasser."

Après m'en être débarrassé (de la soubrette), je m'avance rapidement vers le salon, la boule au ventre. Enfin je flippe, quoi, allez pas vous imaginer autre chose. Enfin si mais évidemment, justement, c'est le moment que choisissent deux connards en costard, des grands costauds, pour m'arrêter et me palper.

"Désolé, c'est la consigne hein"

Chapi et Chapo finissent par me foutre la paix. Au final j'ai plus la trique mais j'ai toujours la boule au ventre. Bref. J'arrive enfin au salon : lumière tamisée, grande cheminée, décors baroques. Je suis dos au grand fauteuil du Big Boss, sans rien voir de lui, hormis un bras accoudé au fauteuil, qui tient négligemment un verre d'Amarone della Valpolicella classico, 2003, son putain de vin italien préféré.

Il ne dit rien. Je tente :

"Vous vouliez me voir, patron ?"

Paye ton entame bidon, quoi. M'enfin, c'est mieux que rien. Je sue comme un porc... D'un geste, sans souffler un mot et sans renverser son verre, il me fait signe de passer d'aller m'asseoir en face de lui. J'obtempère sans mot dire, tout en essayant plus ou moins discrètement d'essuyer mes mains moites sur mon futal, et je lève finalement la tête vers lui, qui me fixe de ses yeux torves :

Spoiler:

Lui, en personne, quoi. Davyoda, le chef mafieux en exil, poursuivi en France pour des putains de trucs inqualifiables que j'oserai même pas dire c'que c'est. Un bandit, un vrai.

"Ya plus de respect, petit. Putain, de mon temps c'était autre chose... Évidemment que je veux te voir, connard, sinon tu serais pas là.
- Ben ouais, Boss, vous avez raison, Boss.
- Putain, y m'suce la queue en plus. T'es qui ? Mais putain présente-toi putain !"

Ouais, je sais c'que vous allez dire, ça fait beaucoup de putain. Mais il est comme ça, le Boss. Y sait très bien qui je suis, on commence à se connaître un peu maintenant, y m'a déjà confié deux-trois trucs vite fait plus ou moins directement.

"Ben c'est moi, Boss. Eremanth.
- Putain, j'arriverai jamais à faire confiance à un connard de flic ripoux comme toi.
- Z'avez bien raison, Boss. J'me ferais pas confiance moi-même.
- Mais t'as de la fierté quelque part, putain ?
- J'suis assis dessus. D'ailleurs j'en ai une bonne (comme la votre) à ce propos, à propos de la sœur de m'sieur Mandelo. Elle a un beau cul mais un sale caractère, ce qui fait que son meilleur profil, elle est souvent assise dessus."

Il lâche un sourire. Enfin. L'atmosphère commence à se détendre ; il demande à Titi et Grominet de me ramener une coupe de son vino de mes couilles, puis reprend.


"Même dans les vannes t'as pas de personnalité ?
- C'est avec les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes.
- C'est ce que je m'dis quand j'baise ma femme. Bon bref, j'ai du taf pour toi.
- Ah c'est sympa, Boss, mais vous savez c'que c'est, là j'suis débordé, j'ai déjà pas mal de commandes, et...
- Laisse-moi causer putain.
- Pardon, Boss.
- Tu sais que j'édite un journal, un putain de mag que je fais pour rendre service à mon ami Baki.
- Ben ouais, Boss, j'en ai entendu parler, enfin je le lis quoi, c'est vraiment chouette, vous écrivez 'achement bien.
- Ta gueule. Il se trouve que mon nègre est souffrant.
- Votre nègre ? Chef j'pige pas le rapport, là.
- Putain, mon nègre littéraire !
- Quoi ils savent lire maintenant ?
- Mais putain d'inculte, t'es bien un ancien connard de flic ! J'ai besoin d'urgence d'un gars pour faire mon prochain édito, avec un minimum de talent d'écriture, et il se trouve que t'es le seul gars qui corresponde à peu près de loin à ça dans le coin. Alors tu vas te magner le cul, fiston.
- Ah ben Boss, c'est un honneur, hein... Mais je sais pas faire ça moi. Ya Didier sinon, non ?"

Ouch, le point sensible. Il a pas aimé. Il me fixe avec des yeux à la Veterini, un plus gros que l'autre. Il s'enfile son verre d'une traite et demande qu'on le resserve.

"Pas question de demander ça au gars qui refuse de s'intégrer dans MA putain d’organisation pour finalement aller monter SA propre boutique juste en face de chez moi !
- Ok, Boss, vous énervez pas, Boss, moi j'disais ça à cause que bon il écrit bien le salop.
- J'men branle, putain. Tu sais écrire ?
- Ben ouais, quand même, ouais. J'suis licencié d'Histoire, et...
- Mais j'men fous d'où tu t'es fait virer connard ! J'te laisse trente minutes pour me pondre un truc ! Sinon Ducond et Ducont s'assureront de ma part que tu pourras plus jamais écrire ton prénom ! C'est clair ?"
Et là il se lève et il se casse. La bonne bonne arrive et pose devant moi papiers et crayons. Je suis limite à me pisser dessus.

Impossible de me concentrer sur quoi que ce soit : j'ai le sentiment qu'Astérix et Obélix me regardent avec une idée fixe : me tomber dessus à bras raccourcis. Il me faudrait une assurance tous risques, sinon je n'attendrai jamais un age canonique, c'est automatique. Et porter plainte contre X ne servirait à rien. J'ai beau chercher par ordre alphabétique, je n'arrive pas à trouver un bon panoramique de ma situation.

Mais je m'égare dans mes pensées. Et la feuille reste blanche. En plus maintenant la bonne bonne (Falbala ?) est penchée en avant vers le feu, le string-ficelle tendu devant moi, en train d'entretenir le feu -c'est le cas de le dire- ça n'aide pas pour se concentrer. Pu-tain c'que je galère...

C'est un métier d'écrire, hein. Et là j'me sens plutôt d'humeur poète, quoi. Genre "le reflet des flammes donnait à la peau ferme de ses cuisses une douce et chaude couleur cuivrée". Pas certain que ça convienne pour un édito pour un mag de foot, ça.

Au final, j'ai écrit ce qui venait de m'arriver, tandis que Tintin et Milou faisaient craquer leurs jointures juste devant moi. Peut-être que c'est son putain d'Amarone della Valpolicella classico qui me fait tourner la tête, à moins que ce soit le parfum de la soubrette qui lit par-dessus mon épaule. Mais de toute façon maintenant c'est trop tard. Le Boss va pas tarder. Des blagues pas à moi, des jeux de mots foireux, j'ai trouvé que ça. J'espère que ça lui conviendra. Il m'a fait une proposition que je ne pouvais pas refuser...

DidierF a écrit:DidierF — Hahaha, "Bleukis" pour BAKi et "Beulkis" pour Bilk… Léon, tu es un poète novateur.

Mikhaïl (acerbe) — Ouais, enfin, "Bleukis", c'est copyright Lev_Yachine, hein ?

DF — Mas "Beulki", c'est du R-C tout de même ; un sur deux, pas mal.

Mik — Bah, ce ne sera utilisé qu'ici.

DF — L'autarcie, Mik, c'est vers cela qu'il nous faut tendre, l'autarcie ! Bon… On s'y met ?

Mik — J'dis pas non… Oh, je ne m'explique pas ces nombreux sauts de ligne entre les propos de Léon et le tableau… Mmmh… Va encore falloir que je m'occupe seul de ça…

Léon — Ça vous occupera, Mik. Alors, Didier, ça va mieux, du coup ? Ta crise de narcolepsie est passée ? T'as plus le blues ?

DF — Si, mais bon… Un peu de travail pour nous ne peut nous faire que du bien. Mettons en forme la passionnante interview que nous a accordée vinzos jeudi, avant, pendant et après la finale des HT-Masters.

Le roi des HatStats, vinzos, devant Radio-Commune

C'était jeudi en fin d'après-midi. Toute l'équipe de Radio-Commune s'était assemblée autour de vinzos – à qui nous donnerons de la majuscule ensuite – pour assister à la finale des Masters en cette Kurdstan arena qui accueillit les Bleukis hier soir.

L'objectif non dissimulé était d'obtenir un commentaire gratuit par un pigiste de luxe, mais aussi de nourrir une grosse interview pour remplir nos colonnes.

Les deux buts furent atteints grâce à l'aimable invitation pour huit personnes à suivre la finale en loge VIP, invitation fournie par la HFA… Non, je déconne.

Louise — Bon, si les didascalies pouvaient éviter de, je les cite, "déconner" pendant les présentations, on ne s'en porterait que mieux, je crois.

Mik — Laisse, Louise, montons cette interview ou on n'en sortira jamais. Reprenons…

Jeudi 13 février, Arbil, Kurdistan arena, loge VIP squattée par les crevards de R-C où vinzos vient d'arriver, un peu étonné de les trouver pas si mal lotis… L'explication fuse rapidement, modeste et implacable : « Quand une finale fait 75 000 entrées dans un stade de 130 000 places, c'eût été bien étonnant que nous n'arrivions pas à forcer la porte d'une loge vide… Un jus de fruit ? »

On se dispose confortablement.

Léon, rédacteur-en-chef de Radio-Commune — Ce soir c'est la finale des Masters et tu n'en es pas. Déçu ?

Vinzos — Pas plus que ça ! Ce genre de match c'est bon mais stressant. J'apprécie la tranquillité des gradins ou de la retransmission après coup.

Mikhaïl (avide de savoir) — Nous reviendrons sur ce match final. Mais d'abord, ton parcours… Quelques mots sur chaque match ? Au T1, Japan Cresent ?

Vinzos — Comme toute compétition à élimination directe, le premier match est le plus stressant. Il y a toujours la possibilité de perdre dès le début et de rentrer honteux à la maison. Chose qui m'est déjà arrivée dans cette compète, une saison où j'étais déjà parmi les favoris, en saison 49 je crois, à une époque où mon 511 hatstat me plaçait à la plus haute marche du classement mondial sur quelques journées. Enfin bon, tout ça pour dire que j'avais la pression =). (Devant le smiley, toute l'équipe se raidit.) Au final, ça passe mais de peu à cause d'un MOTS adverse.

Mik — T2, ForzaJody ?

Léon — Attends, Mik. Le T1, on l'avait pas couvert, le 20 janvier, avant que nos amis les bêtes ne nous projettent dans les limbes ?

Karl — Nein, on était interdit d'ondes ce soir-là. Und später, der groß Schwein nous a projeté ailleûhrs, où on n'a d'ailleurs pas eu l'occasion de faire quelque live que ce soit.

Louise — Bah, pourquoi dis-tu "gros porc" ? Il est peut-être mince et élancé.

Mik — Karl a eu l'intuition heureuse : j'ai vu des photos du gros porc.

Jules (objectif) — Oh, les photos, ça ne veut rien dire, hein ? Didier en a collé de lui-même sur HT-N où il a presque l'air d'un gars séduisant…

Des regards se risquent en direction de certain ex-ménager délégué… Tout va bien, il est en pleine introspection isolante.

Léon — Bref, le seul suivi des Masters par nous-aut', c'est ici, quoi… Tardif, en fait. Bon, on fera avec, comme archives.

Vinzos (un peu perdu) — Vous vouliez que je vous parle du T2, hein ? Alors, au moment du tirage, je regarde le nom et flippe. ForzaJody était la plus grosse équipe au monde selon Htev pendant un bon bout de temps… Mais j'ai vite réalisé qu'il était en mode reconstruction donc inoffensif ! Match tranquille, quoi !

Mik — Le T3 avec Trolls R Us…

Vinzos — Pas de stress d'avant match vu la supériorité de mon équipe, mais match au final assez chaud avec victoire en prolongation.

Mik — T4, Datire…

Vinzos — De mémoire une équipe flippante en TSI/Salaire du genre 3M+ tsi et presque 1M salaire mais des perf' sur le terrain moyennes. Notre 352 classique devait passer et est passé sans problème !

Mik — T5, Recreativo Utópico…

Léon (sur le qui-vive) — Notre premier direct ici !

Vinzos — Là, ça a commencé à se compliquer. Gros milieu, grosse def', attaques correcte… Je reste devant mais de peu. Une confiance au top me permet de dominer 2 ailes avec mes ailiers en normal pour assurer un maximum de possession. 352 évident qui passe au final assez logiquement.

Jules — L'interview que tu m'avais donné traduisait un peu de cette angoisse prospective, oui.

Mik — T6, Accident (très vite) que nous couvrîmes ici…

Vinzos — Encore une équipe plutôt défensive, mais cette fois avec très peu de potentiel offensif. Léger risque de me bouffer un pressing mais apparemment pas de CA. Je réfléchis 2 secondes entre un 352 off ou normal et choisi finalement le normal pour privilégier la possession (17+ sur les ailes devaient suffire). Victoire splendide dans les 3 dernières minutes ! On arrive en 1/2 c'est magique ! On laisse Tourville et Aliga d'Oc derrière et on commence à rêver de rejoindre le FC Barentin…

Karl — Ja, z'était tendu… Tu étais tendu toi-même, au micro de Didier…

Mik — Et c'est donc le T7 ou, pour le dire mieux, la demi-finale, Vyborg's Lions.

Vinzos — Sur le papier je suis meilleur, mais tout peut arriver à Hattrick. Je savais que l'on allait partager la poss' ou qu'il allait avoir un léger avantage à ce niveau mais rien de bien méchant. Je le voyais en dessous de mes notes de défense en 352 et en défense, je le voyais en dessous sur 2 secteurs. Première fois de la compétition où j'hésite entre un 451 et mon 352 classique. Vu la forme de mes défenseurs et le manque de remplaçant dans ce secteur pour cause de blessures, je suis parti sur mon 352 en croisant les doigts. Je savais que le match allait être un 50/50. Au final, je suis légèrement devant en terme de notes et de proba de gagner mais la pièce aura décidé de tomber du mauvais côté ! C'est la vie à Hattrick. (Il réfléchit un temps…)
… Même après coup je ne regrette rien sur mon choix de compo. Avec les joueurs que j'avais à disposition, je ne pouvais pas faire mieux.

Louise — Avais-tu consacré des dépenses particulières pour cette série ?

Vinzos — J'ai juste fais une conversion d'un entraîneur à 700K euro pour passer de tdc 6-- à tdc 7, histoire d'optimiser à mort le TS après ma sortie de Coupe. À part ça je n'ai rien acheté. Enfin, j'ai bien acheté un DL en début de saison – 17D 18A en forme dégueulasse et sans endu – mais je l'ai pas pris dans une optique Master, je l'ai pris car le prix était très bon et que j'avais envie de m'acheter un gros joueur. Le pire c'est que je l'ai acheté en étant conscient qu'il ne m'apporterait pas de plus sportif à court terme et qu'il risquerait même de me foutre dans la merde en Masters étant donné qu'il allait utiliser l'essentiel du budget assurance casse…

DF (qui vient de sursauter) — Le… quoi ?

Vinzos — Ouais, le budget pour acheter un remplaçant temporaire.

DF — Il faut en parler donc : y a-t-il eu un "retour sur investissement" ou au moins de solides rentrées d'argent ?

Vinzos — Je me suis gavé comme un gros sale ! Attends, je vais calculer combien j'ai gagné… (Il farfouille…) Voilà c'est calculé : 3 071 542 de gains au total ! Le détail ci-dessous :
10-02-2014 L’équipe a joué un match. La vente des billets vous a rapporté 524 516 €.
10-02-2014 Vous avez reçu 200 000 € pour la performance de l'équipe lors des Hattrick Masters.
06-02-2014 L’équipe a joué un match. La vente des billets vous a rapporté 377 989 €.
03-02-2014 L’équipe a joué un match. La vente des billets vous a rapporté 455 763 €.
30-01-2014 L’équipe a joué un match. La vente des billets vous a rapporté 376 394 €.
27-01-2014 L’équipe a joué un match. La vente des billets vous a rapporté 526 160 €.
23-01-2014 L’équipe a joué un match. La vente des billets vous a rapporté 226 915 €.
20-01-2014 L’équipe a joué un match. La vente des billets vous a rapporté 383 805 €.
(Et il sourit largement.)

Léon — Donc, en regardant en arrière, pas de regret sur ces Masters, ou sur la demi-finale ?

Vinzos — Non, aucun, si ce n’est le fait que Pankracy n’a plus de chance d’obtenir le Talon d’Or.

Léon — La finale opposera ce soir l'Ukrainien Sa_Bur à ton vainqueur russe Antonioni. V-

Mik — Attends… Tu dis "Sa_Bur" ?

Jules — Tiens, moi-aussi ça me rappelle quelque chose…

Karl — Un anzien zélegdzionneûhr interviewé bar nous, beudêdre ?

Louise — Mieux que ça, les gars !… C'était en 47, pour le T2 des [A] de pilec… Mais siiii, à Trinidad… Avec pilec, Lev, GM-Xenios, Iasta et un Sa_Bur absent remplacé par un certain, euh, Sa_bord et…

Jules — Hahahaha, un trilili d'enfer, oui !

Mik — Que tu es aiguisée, Louise ! C'était ici, "chez nous", [post=15403022.7] parce que, bien entendu, les modérateurs n'avaient rien trouvé de mieux à foutre ce jour-là que de passer le Pil'hebdo à la déchiqueteuse…

Léon (qui a rougi et souri à cette évocation, revenant à vinzos) — Vincent, vas-tu suivre cette finale de près ou de loin ?

Vinzos — J'avais prévu de ne la suivre que de loin, pas par aigreur mais par simple manque d'intérêt. Mais ma foi, puisque je suis ici…

Mik — Peut-on déjà préjuger les deux dispositifs ? Et de l'issue du match ?

Vinzos — J'ai regardé mais je dirais un 352 vs 253 avec 2 équipes à PST en ts + MOTS donc 17++ voir 18 en milieu. À moins d'un miracle mon tombeur devrait se faire déboiter.

Le match vient juste de commencer.

Finalement, tout le monde le suit, en papotant gentiment de choses et d'autres…

L'Ukrainien a pris tôt l'avantage, mais juste avant l'heure de jeu, le Russe tombeur du RC Vinzos a égalisé.

On vient de passer la 80ème et rien ne transparaît dans le compte-rendu égrené par le commentateur officiel…

DF — Ah, j'ai une question de noob de moi que j'ai parce que j'en suis un pour toujours, et que je te pose, puisque tu es là : peux-tu m'expliquer la mode du 253 – Putain, 1-2 à la 83ème ! – … du 253 à défense asymétrique ? Pourquoi ce regroupement d'un latéral et d'un central à côté du latéral ?

Vinzos — 253 asymétrique pour conserver l'apport constru d'un DC contrairement à un double DL, sans pénaliser les 2 attaques latérales, ce qui serait le cas en double DC. Ensuite le DC du côté du DL pour appuyer au maximum sur une aile défensive tout en conservant une déf' centrale potable…
Il jette un regard sur les changements tactiques côté ukrainien aux 83 et 84èmes minutes…
… Oui, j'avais fait les calculs de proba il y a un moment sur le 253 symétrique et asymétrique et le résultat était légèrement meilleur en asymétrique. Mais c'était quand même marginal.

Paf ! Égalisation ukrainienne à la 88ème, puis encore deux buts du FC DeRibas à la 89ème et c'est dans la poche pour Sa_Bur…

Léon — Vinzos, ton pronostic final est réalisé. Le déroulement du match, le choix de deux tactiques identiques pour les deux équipes, tout ça, qu'en as-tu pensé ?

Vinzos — Ça a bien bourriné des 2 côtés au milieu comme prévu. Au final c'est 253 vs 253 pas 352 vs 253. Le plus fort l'emporte la logique est respectée bien qu'à 5 minutes de la fin, mon tombeur a bien dû jubiler !
(Il a une petite moue indéchiffrable.)
… J'ai maintenant une petite pensée pour l'ami russe qui va se taper des formes dégueu pendant un bon moment sans avoir la satisfaction du gros trophée sur l'étagère. Petite consolation quand même, il récupère le Talon d'Or grâce à Arturo Le Cobusier et ses 11 buts qui devance mon p'tit Pankracy [Wieczerzak ; ces deux attaquants techniques sont respectivement uruguayen et polonais, ndlr.] d'un tout petit but !

Mik — Tu parles de "forme dégueu"… Ferais-tu allusion à un TS trick qu'il aurait commis ?

Vinzos — Oui, c'est bien ça. J'avais prévu de baisser mon intensité d'entrainement de 38% pour arriver au niveau maximum de TS après mon MOTS de lundi. Ayant aussi MOTSé leurs demies, nos 2 finalistes n'avaient pas d'autres choix que de diminuer leurs intensités d'entrainement aux alentours de 40% avant leur confrontation pour envoyer du pâté au milieu !

Les stagiaires prennent fébrilement des notes.

DF — Puisque le match est terminé, revenons sur le RC Vinzos qui est déjà, avec deux Coupes et deux Championnat, un des grands clubs de la ht-France. Il a été fondé le 19-05-2005 et a vécu sa première saison complète en 26. Qu'est-ce qui t'a amené à hattrick ?

Vinzos — C'est un ami IRL proprio du club Nasty Dragon qui m'a presque forcé à m'inscrire. À l'époque, j'étais plus à fond sur Ogame - un jeu de stratégie en temps réel de conquête spatiale où je jouais le haut du tableau (3ème sur 10000 sur univers 4) - mais je finis par céder à la pression et m'ouvre un compte. S'en suit quelques saisons en auto pilote avant de vraiment commencer à m'intéresser au jeu.

DF — Tu te souviens de tes premiers entraînements ?

Vinzos — J'ai commencé de manière très classique pour l'époque avec un entrainement gardien… achat d'un entraineur hono/médiocre d'entrée et de 2 jeune de 17 ans hono et passable gardien. J'ai poursuivi cet entrainement durant plusieurs saisons avant de passer finalement au meilleur entrainement du jeu : construction ^^.

Jules — Pas de smileys !

Vinzos — Mais…

Jules — Il n'y a pas de "mais" qui tienne !

Vinzos (un peu surpris) — Je…

Léon — Ne t'inquiète pas, Vincent… (Et comme Vincent ne semble pas trop s'inquiéter, Léon poursuit, didactique) … nous les remplacerons par des didascalies (et allez donc ! Comme par hasard ! C'est bon, on n'a rien dit, mais vous ne nous empêcherez pas de n'en pas penser moins…)

DF — Bref. As-tu eu des conseillers, des tuteurs qui t'ont marqué ?

Vinzos — Mon pote Florian (Nakuto ingame) du club Nasty Dragon m'a aidé au départ.

Mik (qui fouille partout) — Ah, alors du coup, le Nasty Dragon d'origine serait plutôt à rechercher dans le passé du club dont je viens à l'instant de donner l'ID.

Vinzos (après vérification) — Oui, né en 20, ce serait plutôt ça. Il m'a donné de bonnes bases. Orienté vers POLA, le guide pour les débutants du FC Barentin, le guide HattriXfiles… Le forum HTA aura aussi été une bonne ressource.

DF — Ton premier titre n'est venu qu'en 33, titre d6 et promotion… Pourquoi si relativement tard ?

Vinzos — J'ai mis du temps à m'intéresser au jeu. J'ai joué pas mal de saisons avec mes joueurs d'origine et seulement 2 gardiens achetés. Une fois que je me suis intéressé au jeu, j'ai cherché à dominer au milieu et sur les ailes tout en étant nu en défense. Cette façon de jouer, très bourrine, me convenait bien et me permit de remporter ce premier trophée tant convoité !

DF — Fin 36, c'est la descente. Parle-nous de ce choix. Forcé ? Nécessaire? Quels étaient tes objectifs ?

Vinzos — Ma montée en d5 et quelques beaux parcours me donnent gout à la victoire. Je commence à rêver de promotions… Sans pour autant avoir de plan bien défini. Tout ce que je savais était que mon équipe était très efficace avec un petit budget, une équipe optimisée en ailier + constru, 0 buteur pur, et rien en def'. Après une seconde position dès la première saison en d5, une réforme HT ruine mon modèle de jeu en réduisant l'importance de la carac' ailier. Mon équipe qui était bien partie pour jouer le titre se retrouvait maintenant dans le mou de la poule. Je tente quand même ma chance mais fini 5ème. La réforme sur l'humeur des supporters diminue aussi largement des revenus de billetteries…

Il reprend sa respiration, les autres ne bronchent pas.

… Je me retrouve donc avec une équipe diminuée en performance du jour au lendemain sans ressources pour m'adapter, enfin, pas rapidement. N'ayant pas envie de stagner et étant sérieusement dégoûté par la réforme, je décide alors de me laisser reléguer sans savoir trop quoi faire. Je mets en place un entrainement constru + futur coach pour faire de la thune et deviens semi-bot comme à mes débuts. À ce moment je n'ai aucun objectif, je ne sais même pas si je vais continuer.

DF (qui a pâli à l'écoute de ce destin tragique) — Situation critique, donc. Mais un redressement à venir car en 40, c'est le titre de d8 – avec une défaite sévère, d'ailleurs. Où en est l'équipe à ce moment-là ?

Vinzos — On est prêt à remonter, on s'est remotivé depuis 1 ou 2 saisons avec l'arrivée en académie de Sébastien Langlois qui sort 7C 5p à 17a0j. On a environ 30M en banque et quelques joueurs sur le terrain qui devraient rendre les prochaines montées faciles. On vise à ce moment la d2.

DF (admiratif) — Ce Langlois qui n'a pas raté une minute de ton parcours aux Masters cette saison…

Mik — … En 41, 14 victoires en d8, en 42 13v+1n+T4 en d7, en 43 titre de d6 et promotion et un T7 ! Ça roule, mais en 44 ton équipe marque le pas en d5 : un T7 encore mais "seulement" 7 victoires en ligue. Que se passe-t-il ?

Vinzos — Il se passe CARPEDIEM. Une équipe surdimensionnée en TSI et salaire qui a eu énormément de réussite chez moi et qui a gagné chez lui contre moi.

Mik — Botifiée ensuite puis remplacée, CARPEDIEMTEAM…

Vinzos — Ah ? En tout cas, avec peu de résistance de la part des autres membres de la poule, le titre était joué dès la mi-saison. À ce moment je décide de perdre pour finir barragiste. Avec mon équipe, je ne risquai rien en barrage et j'allais surtout avoir un calendrier Coupe plus intéressant, avec plus de matchs à domicile… (Il sourit et R-C avec lui, devant tant de picardía…)

Jules — Ouais, moi je veux bien sourire devant plus de euh… mais à condition de savoir ce que c'est que la, euh, picardía…

DF — C'est de la ruse, et ces didascalies sont décidément d'une pédanterie difficilement supportable. (Et sur cette sortie pourtant sans gloire, l'ex-ménager délégué des feu-Communards, humilié par tout ce que la France compte de minables promus officiels, se rengorge comme un minuscule dictateur sud-américain.)

Mik — Brom-hum… Vient la saison 45 : 12v+2n en ligue, titre et promotion, et surtout les 15 victoires pour ta première Coupe sur l'étagère ! As-tu sué beaucoup ? Le souvenir reste-t-il vivace ?

Vinzos — Une saison complètement folle ! Je n'ai jamais pensé pouvoir remporter la Coupe. J'ai toujours adoré jouer la Coupe pour le chalenge d'aller le plus loin possible et les rentrées de billetteries, mais aller au bout, non… Avec des monstres du genre FC Tourville et compagnie… Non, pas moyen… Ben;, en fait à partir des 1/8 j'ai commencé à y croire, et le simple fait de commencer à y croire m'a fait bizarre. C'est là où j'ai commencé à regarder plus haut. Dans ma tête, je ne voyais plus la d2 comme objectif final mais le Championnat.

Mik — Le Championnat… Bon, le reste est de l'histoire : des montées successives ou presque, la Coupe 48 quand tu es en d3, la seule saison de d2 en 49 et dès l'accession en Championnat, le 1er titre en 50, puis re-belote en 53… Pourquoi cette permanence au sommet ?

Vinzos — Pourquoi ? Parce que j'aime ça (il sourit derechef). J'ai quand même sacrément merdé. Manque de chatte et petites erreurs ici et là m'ont privé de bien plus de titres… (Et devant le sourcil interrogatif de Mikhaïl) … On pourrait rentrer dans le détail mais c'est trop long, ça pourrait presque faire l'objet d'une autre interview…

Léon — Prends note de ça, Mik.

DF — Lors de ton parcours victorieux de la Coupe 48, tu nous as rencontrés. Tu t'en souviens ?

Vinzos — T'es sûr que ce n’était pas en S45? Moi j'ai le souvenir d'un passage sur R.C en S45 et de ne pas être invité en S48… Enfin je peux me tromper (et il tire la langue ! Ah ça mais… Rafraîchissons-lui la mémoire, mes seigneurs…)

Mik — Non-non, c'était bien en 48, après un mémorable T8 contre Scotch_Y pour nous autres, et une grande activité de R-C autour de ce fameux match…

Vinzos — Je viens de réaliser que j'avais mal lu/compris. Je pensais que tu parlais de notre rencontre en interview sur R-C, [post=15011768.183] et non de notre rencontre en Coupe ! Effectivement on s'est bien rencontré en S48 et tu m'avais même proposé un PIC Agreement ou quelque chose dans le genre si je me souviens bien…

DF — Ouaip, par un ht-mail que tu t'étais empressé de divulguer sur HTA… Mais laissons cela…

Mik — Euh, oui, laissons le passé enterrer le passé…

Jules — Ashes to ashes, comme l'ont dit l'Ecclésiaste et David Bowie enfin réunis… (Et à part ça, se sont les didascalies qui pataugent dans la pédanterie, hein ?)

Mik (qui fait mine de n'avoir pas entendu) — Pourquoi trouve-t-on aussi dans tes saisons ces accidents réguliers en Coupe, T5 49, T4 52, T6 54, hein ?

Vinzos — Manque de chatte en général. (Louise a bronché, cette fois-ci. Vincent l'a remarqué et lui donne la parole d'un sourcil questionneur…)

Louise — Non mais… Je ne veux pas euh… Mais ne pourrait-on pas dire "chance", tout simplement ?

Vinzos — Oh, pardon.

Jules — T'occupe de cette bêcheuse qui vire chienne de garde. Les autres accidents, alors ?

Vinzos — … Ensuite pour ma défaite face à Chateaulin, c'est plus compliqué. En S52 j'avais un coup de mou et je jouais n'importe comment en début de saison. J'avais fait des conneries du genre MOTSer ma première journée. Du coup, au moment de jouer Burner, mon TS laisse à désirer. Rajoute à ça un ordre de jeu raté – je ne sais pas comment j'ai fait mon compte. Je joue à 2 DC et un DL en début de match et décide de faire changer d'aile mon DL. Au final, mon ordre merde et je me retrouve avec 3 DC… Chose que je ne voulais pas et qui n'a pas aidé !

Léon — Maintenant, la question que beaucoup de monde se pose et qu'on nous demande de te poser, et je cède ici la parole à un obscur manager nommé Sexi- ou Saxi-quelque chose… : « Où, comment, à quel moment, de quelle façon, a-t-il fait la différence sur le reste du HT-monde, dans la construction de son équipe ? Ce n'est pas : "comment gagne-t-il ses matchs ?" mais plutôt : "comment a-t-il construit une telle équipe ?" ». Bon, le style est à chier mais une fois débroussaillée, la question est effectivement très bonne. Alors ?

Mik (avec une moue) — "Très bonne", faut le dire vite.

Vinzos — Ouch ! Ça c'est la question qui fait peur !

Mik (aigrement) — N'exagérons rien.

Vinzos — Sans rentrer dans le détail, je peux dire que ce qui a fait la différence a été ma vision et ma chance. J'ai vite compris l'intérêt du 352 defor, et de la constru à tous les postes. Je n'ai pas été le premier à faire ça – apparemment un certain Ercanto s'y était prêté avant moi sans que je le sache – mais j'ai été parmi les pionniers, je crois. Là où certains voyaient la fin des défors techniques ou defor tout court avec la réforme de ces derniers, j'ai vu une opportunité. J'ai saisi cette opportunité et je me suis concentré dessus. Le plan était simple, avoir l'équipe la plus performante avec mes moyens. Pour y arriver, je ne pouvais pas me diversifier, j'étais obligé de spécialiser mon équipe à mort. Optimiser mon effectif pour jouer d'autres formations ou tactique revenait à fragiliser mon outil principal qu'est le 352.
Il vérifie si tout le monde suit, puis…
… Bref, je ne me suis pas dispersé et je n'ai pas hésité à faire de gros achats – trop gros et mauvais parfois… Une fois mon pactole disparu, j'avais une équipe de dimension nationale qui, avec de la chat-euh, chance ou réussite, m'a permis d'amasser des trésors de guerre, prime de Coupe & Championnat, et billetterie, m'autorisant à constamment l’améliorer et maintenant la stabiliser.
Un temps de réflexion, puis…
… Pour résumer – parce que j'ai l'impression de me perdre un peu – je me suis concentré sur les bons (hat)stats et le long terme m'a donné raison. Je m'excuse auprès de tous les amateurs d’Hattrick football champagne (et il fait une petite mine contrite. Mais doit-on croire en sa sincérité ?)

Léon — En tout cas, Benast fermera son clapet là-dessus, parce qu'enfin, il n'y a rien à dire sur ton choix. Bon, il ne reste qu'à parler un peu d'avenir, proche et lointain. Quelques mots sur la saison 54 dans sa deuxième moitié, tes objectifs maintenant ?

Vinzos — On va essayer de remporter le championnat pour retourner en Masters la saison prochaine. L'effectif commence sérieusement à vieillir mais je pense que j'aurais encore une chance au niveau mondial.

Karl — Und de quoi 55, 56 etc. zeront-ils faits pour le RC Vinzos ?

Vinzos — 55 sera la dernière saison pour faire quelque chose en Masters, 56 sûrement la dernière saison pour espérer quoique ce soit au niveau national.

Karl — Au fait, que penzes-tu de la situation ouverte sur ht-France et en particulier zes foroums depuis la mi-janvier ?

Vinzos — Je ne connais pas assez bien les tenants et aboutissants de cette situation pour en parler en détail.

Jules — Nulle réflexion sur la gestion de la "modération" des "conférences" par les GM français actuellement ?

Vinzos — Je ne lis plus vraiment les conférences HT maintenant, mise à part la conf' du Championnat.

Mik — Cela n'a donc aucune influence sur ton approche du jeu ?

Vinzos — Pas vraiment. Je n'ai jamais été un grand bavard sur Hattrick. J'apprécie le côté communautaire, enfin, pour dire mieux, le fait qu'il y ait une communauté active sur les fofos, mais personnellement, j'ai arrêté de participer depuis longtemps, en fait depuis la saison 33 avec ma première montée en d5.

Louise — Bon, voilà qui est clair. De toi tu nous as parlé un peu, quand Jules et Didier t'ont interviewé brièvement lors des T5 et T6… Tu vis à Auburn, Alabama, avec ta compagne qui est américaine. Je euh… j'aimerais bien savoir : avez-vous des enfants ?

Mouvements divers parmi les stagiaires mâles.

Vinzos — Héhé, on n’a pas d'enfants mais on aimerait bien en faire bientôt !

Louise (radieuse) — Je le devinais ! Quel est ton métier, si ce n'est pas indiscret ?

Vinzos — J'ai deux petites entreprise : une petite entreprise de création graphique et d'impression en ligne et un studio de peinture BYOB.

Karl — Was? "Zdudio de beindure BYOB" ? Was bedeutet es?

Jules — Enfin une bonne question, Karl.

Vinzos — Ça vient de l'expression "BYOB", Bring Your Own Beverage, en gros ramène ta propre boisson/alcool… Ce qu'on vend donc est l'opportunité de passer une soirée à peindre entre amis même si l'on n'a pas une goutte de sang artistique dans tout le corps. Tenez, je vous passe le lien vers notre page FB : https://www.facebook.com/spiritedartauburn

Les stagiaires mâles se mettent à zyeuter, en bons geeks qu'ils sont.

Louise (insistante) — Mais ce choix de l'expatriation étasunienne, quels en sont les motifs ?

Vinzos — Familiaux. Ma femme est d'ici et je pars du principe que c'est à l'homme d'aller où la femme veut aller. Elle a choisi les USA, USA it is. (Et il sourit, et Louise sourit. Ts-ts-ts…)

Louise — Qu'est-ce qui te plaît le plus, à vivre là-bas ?

Vinzos — Le fait que ma femme y soit heureuse ! Le climat, aussi, quoique en ce moment c'est pas super… et les habitants, la plupart du temps.

Louise — Est-ce sans espoir de retour ?

Vinzos — Maigre espoir à très long terme.

Léon — Ils sont pénibles, hein ?

Louise (piquée) — Mais quelle mouche vient donc de te piquer, Léon ?

Léon (imperturbé) — Vinzos, tu es déjà bien aimable de nous avoir répondu aussi longuement. Nous te remercions infiniment, pour le parcours aux Masters qui nous a fait vibrer d'émotion, et pour ton affabilité à notre clavier-micro. Merci Vinzos, bonne fin de saison 54 et meilleure suite encore !

Vinzos — Meuh non, z'êtes pas chiants ! Merci de vous intéresser à notre p'tite équipe (il sourit). J'espère avoir l'occasion de revenir dans vos émissions pour discuter d'autres participations aux Masters ou de nouveaux titres (et c'est un ultime grand sourire).